Le Na’vi a ce qu'on appelle « l'ordre des mots libre », ce qui signifie que dans la plupart des cas, l'arrangement d'une phrase dépend des souhaits du locuteur. Cela est possible grâce aux cas grammaticaux en finale de noms, qui indiquent le rôle de chaque nom dans la phrase.
Les trois principaux
Il y a trois cas grammaticaux principaux, soit l'agentif, le patientif et le datif. Vous les trouverez ci-dessous:
Finale (Consonne ou Voyelle) |
Exemple |
|
Agentif |
-ìl ou -l |
Oel ngati kameie, Je te Vois |
Patientif |
-it ou -ti* |
Ngal pukit inan, Tu lis un livre |
Datif |
-ur ou -r(u) |
Oe srung si ngaru, Je t'aide |
Les différents cas sont utilisés selon si le verbe est transitif ou intransitif. Chaque cas a deux terminaisons selon si le nom se termine par une consonne ou une voyelle. Le patientif fait une petit exceptions à cette règle, où -ti peut être utilisé par n'importe quel nom. Cela est dû à une règle sur la création de noms.
Dans de simples phrases transitives comme oel ngati kame, Je te Vois, à la fois l'agentif et le patientif sont utilisés. Cependant, ils y a quelques exceptions à cette règles où parfois l'un ou les deux sont omis.
Le datif peut être utilisé avec des verbes transitifs et intransitifs lorsque nécessaire.
Dans de simples phrases transitives comme oel ngati kame, Je te Vois, à la fois l'agentif et le patientif sont utilisés. Cependant, ils y a quelques exceptions à cette règles où parfois l'un ou les deux sont omis.
Le datif peut être utilisé avec des verbes transitifs et intransitifs lorsque nécessaire.
Le génitif / La possession
Le troisième cas grammatical du nom s'appelle le génitif. En Na’vi, le génitif est utilisé pour indiquer les noms et les pronoms possessifs. Le cas du génitif a deux finales que vous trouverez ci-bas:
Finale |
Exemple |
|
Noms se terminant par une consonne, -o et -u |
-ä |
Fì'uä fahew, la senteur de cette chose |
Noms se terminant par une voyelle |
-yä |
Ngeyä tsko, ton arc |
Le nom possessif doit est placé directement devant ou après le nom qu'il possède. Par exemple, pour dire « mon arc » vous pouvez dire soit tsko oeyä ou oeyä tsko. Le cas de possession peut être traduit approximativement par « de », « du » ou « de la », par exemple la ligne du film Na’viyä hapxì, partie des Na'vi. Pour les pronoms, -yä devient -eyä et la voyelle finale est supprimée; par exemple, ngayä devient ngeyä.
Le thème
Le cinquième et dernier cas grammatical est le thème. Le thème est toujours placé au début de la phrase ou d'une proposition et il traite du sujet d'un verbe ou d'une phrase. Il est marqué avec les suffixes suivants:
Finale (Consonne ou voyelle) |
Exemple |
|
Thème |
-ìri ou -ri |
Tìkangkemìri oe ngaru srung si, Je t'aide pour ton travail |
Le thème est utilisé dans une variété des choses en Na'vi. Il sert principalement à établir le contexte d'une phrase ou à « tricher » en incorporant le complément direct d'un verbe intransitif, comme dans la phrase tì’eyngìri ngeyä oe pey, J'attends ta réponse. Cela se produit plus souvent avec des verbes intransitifs, mais il n'est pas impossible d'en avoir besoin avec un verbe transitif.
Le thème peut également être utilisé pour la possession inaliénable, qui concerne des choses comme votre txe’lan, cœur, ou ontu, nez, qui, à toutes fins utiles, ne peuvent pas appartenir à quelqu'un d'autre.
Le thème peut également être utilisé pour la possession inaliénable, qui concerne des choses comme votre txe’lan, cœur, ou ontu, nez, qui, à toutes fins utiles, ne peuvent pas appartenir à quelqu'un d'autre.